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Si la formation professionnelle continue connaît un succès grandissant, de nombreux français n’en ont jamais tiré profit. Découvrons principalement ses objectifs, les types de formation existantes ainsi que les acteurs qui se chargent de leur financement.

Comprendre la formation professionnelle continue

La définition

La formation professionnelle continue désigne un mode d’apprentissage proposé aux professionnels salariés et aux demandeurs d’emploi en vue d’améliorer leurs compétences ou d’acquérir de nouvelles connaissances professionnelles.

Elle est principalement destinée aux demandeurs d’emploi, aux salariés ainsi qu’aux entrepreneurs.

La formation continue ne doit pas être confondue avec la formation initiale, qui se déroule quant à elle dans la continuité de la scolarité. Elle correspond au cursus au cours duquel les étudiants intègrent les bases d’une profession.

Vous pouvez tout à fait suivre une formation d’allemand continue ou encore une formation à illustrator

Les objectifs

La formation professionnelle constitue une opportunité pour divers publics, elle permet à ce titre de répondre à divers objectifs.

Elle permet notamment à des employés qui ont des difficultés à remplir certaines missions de se remettre tout simplement à niveau.

Des actifs inoccupés peuvent également avoir recours à une formation certifiante afin de pouvoir candidater à certaines offres d’emploi qui leur sont jusqu’à présent inaccessibles.

La formation continue permet à toutes sortes de salariés de changer de poste au sein de leur entreprise, de même elle aide des employés à se familiariser avec les nouvelles technologies.

Les principaux dispositifs de formation continue

CPF

On distingue en premier lieu le Compte Personnel de Formation (CPF), le nouveau droit à la formation qui s’est substitué au Droit Individuel à la Formation (DIF).

Il donne l’opportunité d’acquérir des compétences reconnues (qualification, certification, diplôme) ou le socle de connaissances et de compétences. Le CPF est crédité en heures à la fin de chaque année, dans la limite de 150 heures de formation sur 8 ans.

PTP

Le Projet de Transition Professionnel (PTP) s’adresse quant à lui aux actifs qui portent un projet de reconversion professionnelle.

Autrement dit, ces derniers ont l’occasion de suivre une formation certifiante pour changer de métier ou de profession. Ce dispositif qui a remplacé le Congé Individuel de Formation (CIF) permet au salarié d’être rémunéré.

CBC

Le Congé pour bilan de compétence (CBC) permet au salarié de faire le point sur sa carrière professionnelle, de songer à son avenir et d’envisager à une potentielle reconversion professionnelle.

Il se traduit par l’analyse des compétences professionnelles et personnelles, de l’évaluation des aptitudes et motivations. La durée du CBC ne peut excéder 24 heures de temps de travail.

CVAE

Parmi les autres dispositifs en vigueur, on compte le Congé pour Validation des Acquis de l’Expérience (CVAE). Pour rappel, la VAE constitue un moyen d’obtenir un diplôme correspondant à son expérience professionnelle.

Le CVAE a été précisément créé pour permettre au salarié souhaitant valider son expérience de s’absenter sur son temps de travail pour :

–  bénéficier d’un accompagnement à la préparation de la validation

–  participer aux épreuves de validation organisées par l’autorité ou l’organisme habilité à délivrer une certification inscrite au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP).

Plan de formation

La formation n’est pas systématiquement à l’initiative du salarié, en effet, elle est parfois organisée par l’employeur lui-même.

À titre d’exemple, le salarié n’a pas le droit, en principe, de refuser une formation inscrite dans le cadre du plan de formation, dans la mesure où elle constitue une modalité d’exécution du contrat de travail.

Le concours de divers acteurs

Des collectivités aux employeurs

Plusieurs acteurs d’envergure se mobilisent pour le financement de la formation professionnelle continue dans notre pays. Il s’agit tout d’abord de l’Etat, qui contribue à hauteur de 13%.

Sont principalement impliqués le ministère de l’Éducation nationale et le ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social. Il s’agit ensuite de Pôle Emploi et des régions, ces dernières financent quant à elles environ 14% du budget total.

En France, la formation professionnelle est financée par une cotisation de 1,6% de la masse salariale des entreprises.

La contribution des employeurs est ainsi estimée à 43%.

En 2018, le budget de la formation professionnelle en France représente 1,6 % du PIB soit 31,5 milliards d’euros.

Les organismes qui dispensent les formations

Toute personne physique ou morale est susceptible d’exercer une activité de formation continue.

Cela explique pourquoi 80% de l’activité de formation est accaparée par les organismes privés dans l’Hexagone. L’activité restante repose sur les organismes publics dont les Greta, le Cnam et les chambres de métiers.

La formation continue en chiffres

Selon le baromètre Cegos 2017, 99% des salariés pensent qu’il est important de se former tout au long de sa vie professionnelle.

Pourtant, avant la mise en œuvre de la réforme Pénicaud, on ne recensait que 4,3 millions de comptes personnels de formation pour 25 millions d’actifs.

Quid de la formation professionnelle continue chez nos voisins européens ? Si 53% des Allemands et 60% des Scandinaves suivent chaque année une formation, ce pourcentage ne s’élève qu’à 36% dans notre pays.

Un motif d’espoir : le développement de l’e-learning va certainement contribuer à démocratiser la formation continue. A l’été 2017, 47% de la formation s’effectuait déjà à distance dans nos contrées.

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